Trail des sapins

L’Infernale

48 km – 2100 m D+

Vous reprenez le même départ que l’année dernière. Souvenez-vous, c’est étroit, ça va jouer des coudes pour se placer. Puis la descente assez roulante vers le Bois Noir, un peu plus raide et ludique sur la fin. La première bosse, ça surprend visuellement, mais ça passe crème. Au carrefour des 4 chemins, vous allez avoir droit au fameux enchaînement du 12 km de l’année dernière. Après, tout, il n’y a pas de raison. D’abord roulant et ludique, par moments à travers bois, vous arrivez sur une descente très raide où il faut être bien sur ses appuis. Le vallon à franchir, un petit pré, puis se dresse devant vous le canyon de l’enfer. C’est raide, c’est sombre, c’est dans la gorge, il y a parfois un peu d’eau, ça fait mal aux jambes, mais qu’est ce que c’est beau !!! Au col du Faux, pas de bol, ça monte encore derrière, et pas du faux plat si tu vois ce que je veux dire. Accroche toi !!! C’est pour monter sur le massif du Sardier. Vous en avez déjà ch… l’année dernière sur l’autre versant, mais c’était de nuit. Ce coup-ci, vous serez de jour, et vous allez parcourir toute la crête jusqu’au col du Buisson avec des vues 5 étoiles. En +, c’est super roulant, ça va permettre de se rappeler que le trail n’est pas un synonyme de galère (enfin pas tout le temps). Derrière le col du Buisson, une rapide montée jusqu’au Fouillas, pour une superbe descente dans les fayards (c’est comme ça qu’on appelle le hêtre), avec des couleurs automnales normalement à leur paroxysme. Si les feuilles sont déjà tombées, attention aux chevilles avec les surprises se cachant dessous. S’en suit une montée roulante sur un agréable sentier jusqu’au château de Rochebloine. A vous de choisir si vous cassez la croûte au premier ou au deuxième passage. Quoi qu’il en soit, la boucle sur la butte du château devrait vous donner des frissons tellement c’est beau. Regarde en bas, si si, n’est pas peur, c’est la vallée du Doux. C’est beau, c’est profond, mais c’est surtout là bas que tu vas, et c’est la vallée qu’il faudra remonter. Mais avant, de sympathiques single joueurs jusqu’au village de Nozières. C’est là que débute la longue descente sur Labatie d’Andaure, avec un peu de tout. Du sentier, de la piste, des routes de campagne. Si t’as le maillot, tu peux piquer une tête au plan d’eau sous le village. Une traversée de la bourgade, puis un coup de cul jusqu’au hameau de Chastagner et son temple. On redescend dans la vallée, on remonte un coup, on redescend pour arriver au superbe Moulin de Malfragner et sa pisciculture. C’est là que se tient le deuxième ravito, et il y a une guinguette sympa pour les suiveurs qui seront là pour le moment du repas également. On repart pour le dernier morceau, et non des moindres. De superbes sentiers vont s’alterner le long de la vallée. Vous remontez pour redescendre plusieurs fois, mais promis, c’est super chouette. Vous traversez le ruisseau du Taillerès par le pont en bois d’André, pour marquer votre séparation avec le Doux pour une nouvelle cartouche derrière, mais assez courte celle là. Un nouvel enchainement roulant pour retrouver le Taillerès que vous longerez avant l’entame de la montée finale. Un bon premier raidard jusqu’au casse-croûte de Chaude Oreille, et la suite tout à la montée jusqu’à l’arrivée. D’abord cool, puis un nouveau chemin devenant sentier qui va brûler les cuisses, le passage de la corde à Bobigneux, et la deuxième partie de la montée plus roulante mais qu’il va falloir avaler après le morceau précédent. En gros, ça monte jusqu’à la ligne d’arrivée.

Alors, convaincus ?

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